samedi 6 décembre 2008
MORNEILLE CACINE ROLIERE OU INVERSEMENT
ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
Explication de texte .
Rien à voir avec l'actualité , on peut noter que le gars a vieilli : ô vieillesse ennemie . Il a vécu pour une infamie et il s'est fatigué dans des guerres à la con .On voit que les lauriers ont flétri ce qui est tout à fait normal pour des plantes de flétrir à un moment ou à un autre .Il se la pète grave avec son bras que les Espagnols ( gros mangeurs de tapas devant l'éternel dans les bars du même nom ) soit disant admirent sans qu'il ait vraiment sondé l'opinion de ces fiers ibères comme d'artaban qui n'hésitent pas à affronter le taureau le dimanche après midi en gueulant comme des veaux Olé et y caramba ! Il a , toujours avec son bras , durcit le trône de son roi ;alors là je dis stop . En effet si le trône de son roi eut été mou , celui-ci , le roi , avait largement les moyens de s'en acheter un neuf par exemple chez conforama en évitant soigneusement de prendre le modèle chinois qui ne devient pas mou mais qui chauffe la peau . Revenons à notre texte ; il trahit sa querelle et ça ne fait rien ouh la mentalité je vous dis pas ! passons et le pompon pour la fin , il dit le boulot de toute une vie en une seule journée que ça n'a servi à rien mais il n' avait qu' a réfléchir et écouter les autres au lieu de regarder son bras en permanence le gros bourrin ( le gros bourrin mérite une explication :chez nous un bourrin est un cheval qui bourre d'où ce nom de gros bourrin quand il s'agit d'un cheval bien enrobé ce qui n'est pas le cas de tous les bourrins ) .
Voila pour l'explication de ce texte que des ribambelles de lycéens se sont tapé et se taperons encore ,car ne l'oublions pas , y a pas de raison. Moi personnellement j'avais eu du mal avec ce texte tant et si bien qu' à la fin je pensais que les lauriers poussaient en Espagne uniquement , qu'un seul bras eu suffit pour toute une vie , que tous les vieux c'étaient des ennemis qui se vautraient sur des trônes mous et enfin que le travail ne peut être que guerrier ce qui est absolument faux demander à mon boucher lui qui vend du mou pour les chats et met du laurier dans ses terrines de pâté qui sont très bonnes .
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1 commentaire:
Un ami d' enfance et moi, ayant partager l'enseignement Français á Lisbonne, voir" Dur, très Dur", nous avont tellement rigoler avec ton interpretation du Cid. Merci Pier, merci, c' est génial!!!
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