samedi 16 juin 2007

MERCI LES STATES


Le doryphore est originaire de l'Amérique du Nord, plus précisément des montagnes Rocheuses où il se cantonne jusqu'en 1850. Il se nourissait alors d'une espèce sauvage voisine de la pomme de terre. Puis la culture de la pomme de terre envahit le territoire américain et son parasite avec. Car le doryphore des Rocheuses montra une vive préférence à cette variété de pomme de terre.
En 1876, tout le territoire américain est peuplé de doryphore, ce dernier empruntant le Pacific Railway allant de l'Ouest à l'Est.
" En 1876, ce fut une véritable nuée de Doryphores qui déferla vers la mer (ndlr :côte est des Etats Unis). Ils s’y noyèrent en si grand nombre que leurs cadavres accumulés sur la rive incommodaient les habitants par leur mauvaise odeur. Les promenades et les rues étaient gluantes d’animaux écrasés et les Doryphores heurtaient désagréablement les passants au cours de leur vol lourd et maladroit. Un capitaine de navire relate qu’au large de Long Island, il a été obligé de faire fermer les hublots pour éviter l’invasion de ces insectes. Enfin, auprès de New-York, leurs cadavres écrasés en une couche visqueuse, empêchèrent un train de progresser. "
131 ans plus tard sur notre vieux continent j'en ai plein sur mes patates, je les ramasse à la main v'la le boulot !!!
Si l'année prochaine ça recommence je propose à tout possésseur d'un potager de les renvoyer de l'autre côté de la mer , faudrait quand même pas exagérer .Comment on peut faire des frites avec des patates toutes déjà bouffées ?

1 commentaire:

Pat a dit…

Si tant est que l'on puisse imaginer une seconde que la vague bleue, nonobstant les dires et redires des médias plus à l'affût de l'appétit s….l de Cécilia que de la rhétorique salace de sarko, envahisse la France, telle une horde de doryphores arborant fièrement le drapeau américain, et bien Françaises et Français, réagissons et protégeons nous !!!
Quoi de plus facile (nous avons tant de moyens modernes à notre disposition pour nous déplacer aujourd’hui) que d’aller chez le marchand de bouées, et moyennant quelques dollars, heu, non, quelques euros, pardonnez moi… acheter cet objet salvateur.
Bien sûr, au delà de ces métaphores, je vous le dis moi, réagissons, luttons contre ces doryphores et comme disait quelqu’un de sûrement très bien :
« el pueblo unido jamas sera vencido »
Heu ??? c'est pas quilapayun qui a dit ça ??? sait plus, mais c'est pas grave, ce qui est grave, ce sont les DORYPHORES!!!